La Première ministre Élisabeth Borne a pris la parole devant l’Assemblée nationale lundi, à l’occasion de la rentrée parlementaire. Son discours était principalement centré sur le conflit russo-ukrainien et la crise énergétique.
Dans le cadre de la rentrée parlementaire, un débat sur la guerre en Ukraine s’est ouvert à l’Assemblée nationale. Lors de sa prise de parole au Palais Bourbon, la Première ministre, Élisabeth Borne a déclaré que "la France et l’Europe doivent être au rendez-vous". "Nous n’avons pas le droit de faiblir... Nous devons être solidaires", a-t-elle ajouté.
E. Borne a réaffirmé le soutien de la France à l’Ukraine. "Avec les alliés et les autres nations européennes", l’Hexagone a multiplié les livraisons d’armes pour aider les forces de Kiev à faire face aux Russes. La France veut surtout "rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie,pour l’empêcher de financer son offensive".
La cheffe du gouvernement a assuré que les sanctions contre Moscou seront maintenues, tant que le chef du Kremlin persistera "dans la spirale du conflit et de la confrontation". Élisabeth Borne a, en revanche, fait valoir l’importance de l’unité. "Nous sommes forts lorsque nous avançons unis", selon ses dires.
Lors de sa prise de parole, Mme Borne a aussi parlé des explosions qui ont endommagé les gazoducs Nord Stream 1 et 2. Elle estime qu’il s’agit d’un "sabotage grave", mais a affirmé que la France est "prête pour l’hiver". Le pays a augmenté ses stocks de gaz et les capacités d’importation de ses terminaux méthaniers. "Nous avons diversifié notre approvisionnement", a-t-elle par ailleurs affirmé.
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