Illustration/SIPA
Les polices européennes ont réussi ce coup de filet grâce à l’opération "Daylight" qui a été mise en place après la réception d’informations concernant un vaste réseau de diffusion d’images d’abus sexuels sur enfants.
L’enquête s’est portée sur plus de 200 dossiers. Les polices européennes ont interpellé 75 suspects issus de 28 pays pour avoir mis en ligne des images pédopornographiques, a déclaré Europol mardi.
Ce démantèlement de réseau pédopornographique a été rendu possible grâce à l’opération "Daylight" (lumière du jour). Celle-ci a été créée après la réception d’informations provenant de la Suisse sur un vaste réseau de diffusion d’images d’abus sexuels sur des enfants, a expliqué la porte-parole d’Europol Claire Georges. Selon elle, l’enquête s’est étalée sur plus d’un an. Elle a précisé que des "dossiers d’informations", donnant des détails sur les suspects ou leurs adresses IP, avaient été envoyés à 26 pays à travers l’Europe, ainsi qu’en Norvège et en Suisse.
Inconnues des services de police, les personnes arrêtées étaient âgées en majorité d’une cinquantaine d’années. Elles "contribuaient secrètement, entre les quatre murs de leur maison, à alimenter l’abject réseau d’échanges, avec une attention maximale pour repérer toujours le matériel le plus inédit", rapporte Europol cité par Le Figaro. La majeure partie des suspects se servaient du réseau TOR, une plateforme garantissant l’anonymat sur internet, poursuit la police européenne. Leur traque devient de plus en plus difficile étant donné que ces criminels commencent à se familiariser avec les plateformes traditionnelles telles que Skype ou la monnaie virtuelle Bitcoin.
D’après Claire Georges, les victimes faisaient partie d’une large échelle d’âge, mais les cas d’abus sexuels sur des enfants de moins de 18 mois accroissent. Dans un communiqué, Europol a indiqué que les réseaux pédopornographiques en ligne représentent encore une source essentielle pour les personnes ayant un intérêt sexuel pour des enfants et cherchant des images. L’enquête se poursuit toujours et Europol devrait procéder à d’autres arrestations dans les jours qui viennent.
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— Europol (@Europol) 23 août 2016
