Les forces aériennes de la Grande-Bretagne ont dû intervenir en Syrie pour prévenir un attentat contre la reine Elisabeth II.
Lundi, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé aux députés avoir mené pour la première fois une frappe en Syrie. La raison relève de la sécurité intérieure de la Grande Bretagne. Ainsi trois djihadistes, dont deux étaient des ressortissants britanniques, ont été tués par un drone de la Royal Air Force (RAF).
Le motif : l’un des trois terroristes préparait un attentat contre la reine Elisabeth II et David Cameron. Il était supposé passer à l’acte le 15 septembre prochain à Londres lors de la commémoration de la victoire britannique sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale.
"Nous n’avions pas le choix [car ces hommes étaient en train] de préparer des attaques barbares [Et parce que] dans cette région, il n’y a pas de gouvernement avec lequel nous puissions travailler", a-t-il déclaré.
Jusqu’ici Londres était sur le même principe que Paris qui consistait à limiter l’intervention aérienne à l’Irak, excluant la Syrie. François Hollande a annoncé cependant il y a quelques semaines que les avions de reconnaissance français vont opérer dans l’espace aérienne syrienne à partir de mardi.
La Grande-Bretagne se trouve juste derrière la France en termes du nombre de ressortissants servant dans les rangs de l’Etat islamique. Et, le plus célèbre des bourreaux de l’organisation terroristes est un Britannique, John le Djihadiste.