Suite aux menaces proférées par les jihadistes, la commission européenne s’est dépêchée de renforcer sa sécurité.
La commission européenne avait assuré ne pas détenir d’éléments spécifiques concernant le bien-fondé des menaces à l’encontre de ses bâtiments. Samedi, le journal l’Echo avait affirmé que les autorités belges avaient déjoué des attentats de plusieurs candidats jihadistes revenus au pays après leur séjour en Syrie. D’après les informations diffusées par la télévision néerlandaise NOS, au moins deux des insurgés interpellés étaient originaires de la Haye. La Commission européenne figurerait dans le viseur de ces derniers.
D’après le parquet fédéral lundi, "Deux personnes ont été inculpées le 7 août 2014 et placées sous mandat d’arrêt pour des faits de participation à un groupe terroriste, financement du terrorisme et infraction à la législation sur le port d’armes dans un contexte terroriste", et d’ajouter dans un communiqué, "il n’y a pas à ce stade d’indications concrètes sur un projet concret d’attentat à la bombe sur les bâtiments de la Commission européenne a été évité. En revanche, il a été établi (...) que certaines personnes vivaient à une adresse à proximité de certaines institutions européennes".
La Commission européenne de son côté avait assuré qu’elle n’avait eu aucune menace particulière. "Nous avons contacté les autorités belges, qui ont confirmé qu’elles n’étaient au courant d’aucune menace spécifique contre la Commission européenne", a rapporté au cours d’une conférence de presse, un porte-parole Jonathan Todd. C’est pourtant dans un esprit de sécurité et de vigilance que l’organisme a décidé de renforcer la surveillance de ses bâtiments. "Vous pouvez être sûrs que toutes les mesures possibles ont été prises, tant pour anticiper les menaces que pour y réagir", rassure Maros Sefcovic, chargé des affaires interinstitutionnelles. "Dans le climat international actuel, et par précaution, j’ai néanmoins décidé de relever le niveau de sécurité dans les bâtiments de la Commission. Si nécessaire, des mesures de sécurité supplémentaires pourront être mises en œuvre", avait-il ajouté.