Nouvelle journée sanglante hier dans le centre de la Syrie, où plus de 150 personnes ont été tuées par les forces du gouvernement, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’OSDH déplore ce qui pourrait être le pire massacre dans ce pays depuis le début de la révolution. Cette fois, les forces gouvernementales ont pris pour cible le village de Treimsa, situé dans le centre de la Syrie.
"Des troupes gouvernementales ont bombardé - Treimsa - en utilisant des chars et des hélicoptères", a indiqué par téléphone le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Il a estimé que le nombre de morts a dépassé les 150, soit un total qui pourrait atteindre jusqu’à 200 tués sur tout le territoire pour la seule journée de jeudi.
"Considérant la petite taille de la ville, c’est peut-être le plus grand massacre commis depuis le début de la révolution", a commenté Rami Abdel Rahmane.
Confirmant ce bilan, un autre chef rebelle syrien, connu pour son nom de guerre d’‘Abou Mohamad’, a assuré que l’attaque a fait "plus de 200 morts".
Cette nouvelle tuerie survient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU ne parvient pas à s’accorder sur le cas de la Syrie. Les Occidentaux peinent à infléchir la position de la Russie, qui refuse toute sanction à l’encontre du régime de Bachar El Assad. "Faute d’accord avant le 20 juillet, la mission des 300 observateurs - de l’ONU -pourrait être définitivement supprimée ", précise RFI.
Sources : Europe 1, RFI