Un homme a échappé de justesse à l’attentat en ne voulant pas rester debout pendant la messe à l’église de Negombo, au nord de Colombo (Sri Lanka).
Dimanche 21 avril, 290 personnes ont été tuées dans l’attentat à la bombe notamment dans des églises et des hôtels haut de gamme au Sri Lanka. Comme tant d’autres chrétiens, Dilip Fernando était venu à l’église de Negombo mais il n’y avait plus aucune place, selon 20 Minutes. Et ce retraité a relaté comment il a pu échapper de peu à l’attentat. "Je ne voulais pas rester debout alors je suis allé dans une autre église", a-t-il révélé et cette décision lui a certainement sauvé la vie. Il a aussi indiqué que sept membres de sa famille avaient choisi de rester et de s’asseoir à l’extérieur.
Selon cet homme de 66 ans, à la fin de la messe, ses proches ont vu un jeune homme qu’ils soupçonnent d’avoir été le kamikaze responsable du carnage. "A la fin de la messe, le jeune homme est entré dans l’église avec un sac lourd", a-t-il confié et c’est inhabituel d’y entrer à ce moment-là. D’ailleurs, l’explosion a retenti peu après et miraculeusement, aucun membre de sa famille n’a été blessé. "Nous avons été chanceux mais nous sommes vraiment tristes pour tout le village", a raconté Dilip Fernando.
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Dans ce contexte, Dilip Fernando a assuré que les catholiques qui ne représentent que 6% de la population ne se laisseront pas intimider. "Nous n’avons pas peur. Nous ne laisserons pas les terroristes gagner. Jamais !", a-t-il réitéré en refusant tout de même une idée de vengeance qui ne sert à rien. "Il appartient au gouvernement de contrôler cela. Pas à nous" a-t-il conclu.
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