Lors d’un meeting à Lyon aux côté de la candidate de la majorité Valérie Hayer, le chef du gouvernement Gabriel Attal a accusé le Rassemblement national et la gauche d’avoir "voté contre les intérêts de la France en Europe".
Lors d’un rassemblement à Lyon aux côtés de la candidate de la majorité Valérie Hayer lundi 13 mai, Gabriel Attal a vivement critiqué le Rassemblement national et la gauche. Le Premier ministre les a accusés d’avoir voté contre les intérêts de la France en Europe. Devant environ 400 personnes, le Premier ministre a déploré le manque d’engagement de ses opposants envers les questions européennes, soulignant que seul son camp abordait ces sujets de manière significative. "Ça les forcerait à dire ce qu’ils ne veulent surtout pas que l’on voie : tous ces votes où ils ont voté, ensemble, du RN à la Nupes, contre les intérêts de la France en Europe ! Contre les intérêts des Français !", a accusé le chef du gouvernement sur les propos relayés par BFMTV.
Gabriel Attal a spécifiquement pointé du doigt le Rassemblement national, le qualifiant de "croque-morts de l’Europe" et de parti de la "duplicité et des double discours". Il a également critiqué leur politique, affirmant que leur seule promesse était celle du Frexit, une sortie de l’Union européenne. "La promesse du RN, c’est le Frexit, rien d’autre que le Frexit pour les Français", c’est à dire une sortie de l’Union européenne, a-t-il lancé.
De son côté, Valérie Hayer, candidate de la majorité, a présenté un "pacte pour la jeunesse" européenne. Elle a mis en avant des propositions telles que l’extension des droits humains, l’ouverture d’Erasmus aux apprentis, et la création d’un Pass culture européen. Elle a également souligné l’importance de répondre aux préoccupations des jeunes concernant le changement climatique et l’avenir du travail. Enfin, le chef de file des sénateurs Horizons, Claude Malhuret, a qualifié Jordan Bardella de "Dom Juan de sous-préfecture". Il a souligné l’importance de soutenir un pôle central démocratique pour contrer les extrêmes, qu’il a décrits comme une "cinquième colonne des poutino-pétainistes et des poutino-wokistes".
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