Après une permission de sortie de cinq jours, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah a réintégré sa prison, dans la soirée de dimanche 14 août.
Selon les informations rapportées par le comité de soutien français de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, cette dernière a réintégré sa prison après cinq jours de permission de sortie.
"Malheureusement, la permission de 5 jours de Fariba n’a pas été prolongée ni transformée en assignation à résidence. Elle est retournée ce soir à la prison d’Evine", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Spécialiste du chiisme et de l’Iran post-révolutionnaire à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Fariba Adelkhah avait été arrêtée en juin 2019 et condamnée en mai 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale.
Une vingtaine de ressortissants de pays occidentaux restent détenus ou bloqués en Iran. Ce dernier ne reconnaît pas la double nationalité. Comme le relate Le Figaro, les ONG accusent Téhéran de les prendre en otage pour obtenir des concessions des puissances étrangères.
Parmi ces prisonniers figurent trois Français, dont Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage, et deux syndicalistes, Cécile Kohler, et son conjoint Jacques Paris, arrêtés en mai. Ils sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Iran.
> A lire aussi : Détenu en Iran : un Français entame une grève de la faim