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Ces dernières 24 heures, l’Inde a enregistré le pire bilan de la pandémie de coronavirus. Le pays a déploré plus de 2 000 morts, mercredi 21 avril.
Un retour inquiétant de la pandémie de coronavirus est constaté, ces derniers jours, en Inde. Mercredi 21 avril, 2 023 personnes ont succombé à la maladie et 295 041 nouveaux cas ont été recensés. Il s’agit du pire bilan quotidien, jamais enregistré dans ce pays, note le journal Le Parisien.
Depuis l’entrée du virus, ce grand pays d’Asie comptabilise 15,6 millions de contaminations et 182 553 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé.
En raison de cette dégradation de la situation sanitaire, le Premier ministre Narendra Modi s’est exprimé, pour la première fois depuis plusieurs semaines.
A la télévision, il a affirmé que la deuxième vague est arrivée comme un ouragan alors qu’il y a quelques semaines encore, la situation était sous contrôle. "Confrontés, une nouvelle fois, (à) une grosse bataille, les Indiens doivent en faire davantage", a-t-il demandé à ses compatriotes, pour éviter de nouveaux confinements.
Cette hausse des cas de contaminations a entraîné de nombreuses difficultés : saturation dans les hôpitaux et manque de médicaments ainsi que d’oxygène.
Sur Twitter, le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, a écrit, mardi 20 avril, que certains hôpitaux de la mégalopole n’avaient plus que "quelques heures d’oxygène en réserve". Effectivement, les hôpitaux publics ont confirmé cette nouvelle en disant qu’ils n’avaient que 8 à 24 heures de réserves alors que cette durée est de 4 à 5 heures pour les cliniques privés.
Par ailleurs, l’approvisionnement ne permet de tenir qu’une seule journée. Ce fonctionnement au jour le jour provoque ainsi une hausse de la mortalité, note Le Parisien, car mardi 20 avril, Delhi a enregistré 28 395 nouveaux cas et 277 décès, le niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie.
Une montée de tension est ressentie dans les établissements sanitaires si bien que le chef du gouvernement a voulu rassurer la population, mardi soir. Selon ses dires, le gouvernement central et les gouvernements des Etats, ainsi que le secteur privé, tentent ensemble, d’assurer l’approvisionnement en oxygène des personnes qui en ont besoin. "Nous essayons d’augmenter la production et l’approvisionnement en oxygène dans tout le pays", a-t-il annoncé.
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