Après "l’élimination de 19 des 24 bataillons du Hamas", l’ensemble de l’armée israélienne s’est retiré du sud de Gaza.
Six mois jour pour jour après l’attaque du Hamas, le président israélien Benyamin Netanyahou s’est réjoui de l’élimination de 19 des 24 bataillons du Hamas. "Nous sommes à un pas de la victoire. Mais le prix à payer est douloureux et déchirant.", a-t-il déclaré devant son cabinet de guerre. Alors de nouvelles négociations de trêve avec le Hamas sont prévues au Caire via les médiateurs internationaux, le dirigeant israélien a toutefois écarté toute idée d’un cessez-le-feu sans le retour des otages. Dans la foulée, l’armée israélienne a annoncé le retrait de ses troupes du sud de la bande de Gaza. "Aujourd’hui, dimanche 7 avril, la 98e division de commandos de l’armée israélienne a terminé sa mission à Khan Younès. La division a quitté la bande de Gaza afin (…) de se préparer à de futures opérations", est-il indiqué dans un communiqué de l’armée sur le récit de 20 Minutes.
Des médias israéliens ont affirmé que l’ensemble des troupes se sont retirés du sud de la bande de Gaza. Selon les explications d’un responsable militaire anonyme dans le quotidien israélien Haaretz, ce départ a été décidé après l’atteinte des objectifs de l’armée en démantelant le Hamas à Khan Younès. Cette ville située à 3 km au sud de Rafah a été transformée en champ de ruines par les bombardements israéliens après avoir été l’épicentre de la bataille entre les soldats et les combattants du Hamas pendant des mois. Après l’élimination de 19 des 24 bataillons du Hamas, Benyamin Netanyahou a toutefois réitéré sa détermination à éradiquer le mouvement armé "dans toute la bande de Gaza, y compris à Rafah". Cette ville de l’extrême sud, à la frontière égyptienne, abrite 1,5 million de Palestiniens, la plupart des déplacés par la guerre.
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