Ashraf Amra \ apaimages/SIPA
La trêve entre l’Etat hébreux et le Jihad islamique entrée en vigueur ce dimanche soir reste encore très fragile. "Nous souhaitons que le cessez-le-feu soit respecté", a déclaré l’ambassadrice israélienne.
Après de fortes tensions dans l’enclave de Gaza depuis quelques jours, un accord de cessez-le-feu a été passé entre Israël et le Jihad islamique ce dimanche. Pourtant, la trêve reste encore très fragile, car l’armée israélienne affirme avoir frappé des positions du groupe armé palestinien quelques minutes après l’entrée en vigueur de la trêve à 23h30 heure locale. Dans un deuxième communiqué, elle a rectifié ses propos, soulignant que les raids ont été menés "à 23H25" locales. "Cela était la dernière frappe de l’armée avant un cessez-le-feu prévu à 23H30", a-t-elle assuré sur les propos repris par BFMTV. L’accord de la trêve signé entre l’Etat hébreu et le Jihad islamique stipule toutefois que les deux parties "se réservent le droit de répondre fermement" en cas d’agression du cessez-le feu d’une des deux parties.
Un dernier bilan du ministère fait état de 43 Palestiniens tombés en martyrs, dont 15 enfants et 311 blessés depuis le début vendredi de l’opération israélienne ciblant le Jihad islamique dans l’enclave paupérisée. Dans la foulée, des immeubles entiers ont été détruits dans les frappes. Ce dimanche, 17 Palestiniens dont neuf enfants ont été tués ce dimanche dans les raids israéliens dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du mouvement armé palestinien Hamas. Sur le plateau de BFMTV dimanche soir, Yaël German, ambassadrice d’Israël en France a fait part de ses préoccupations face à cette effusion de sang inutile. "Nous souhaitons que le cessez-le-feu soit respecté. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour riposter et assurer la sécurité de nos citoyens", a-t-elle déclaré.
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