Ariel Schalit/AP/SIPA
Attribuées dans un premier temps aux forces américaines, les frappes menées contre une force paramilitaire irakienne à Al-Hari auraient été effectuées par Israël, affirme un responsable américain.
Dans la soirée du dimanche 17 juin, une cinquantaine de combattants, syriens et irakiens, ont été tué lors d’une série de frappes en Syrie, rappelle la presse française.
La coalition internationale anti Etat islamique dirigée par les Etats-Unis a démenti être l’auteur de ces frappes qui ont visé dans la nuit de dimanche à lundi la ville d’Al-Hari. "Il n’y a pas eu de frappes de la part des forces américaines ou de la coalition dans cette zone", a réagi auprès de l’AFP un porte-parole de la coalition ne précisant pas l’auteur des frappes. "Cette frappe n’a pas été menée par les Etats-Unis ou la coalition", a renchérit un porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.
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Lundi 18 juin, un responsable américain sous couvert de l’anonymat a indiqué qu’il y a "des raisons de croire qu’il s’agissait de frappe israélienne". Le porte-parole de l’armée américaine, le colonel Sean Ryan, a déclaré que la coalition examinait les rapports : "Nous cherchons à savoir qui serait à l’origine de cette attaque", a-t-il assuré. "Nous sommes au courant de la frappe mais il n’y a pas eu de raids des forces américaines ou de la coalition dans cette région", a-t-il ajouté.
