Le procès de l’opposante birmane Aung San Suu Kyi a repris ce lundi 13 septembre, mais celle-ci était absente pour une raison de santé, selon son avocat.
La dirigeante de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, âgée de 76 ans, a été destituée au mois de février lors d’un coup d’Etat de l’armée. D’après une ONG de surveillance des droits humains, la junte a lancé une répression brutale contre les manifestations prodémocratie, et ses forces ont, à ce jour, tué plus d’un millier de civils.
Assignée à résidence, Aung San Suu Kyi est inculpée pour sédition, pour avoir violé une loi sur les secrets d’Etat datant de l’époque coloniale et pour corruption. Elle doit faire face à plusieurs accusations qui pourraient déboucher sur 10 ans d’emprisonnement.
Aung San Suu Kyi a, par ailleurs, enfreint les règles de son assignation à résidence. Après une interruption de deux mois, son procès pour violation des restrictions sanitaires liées au coronavirus et pour importation illégale de talkies-walkies devait reprendre ce lundi 13 septembre.
La lauréate du prix Nobel de la paix était cependant absente. D’après les médias, relayant une information de son avocat, Aung San Suu Kyi est rentrée chez elle après une réunion avec son équipe juridique avant l’audience. N’ayant pas pris la voiture depuis deux mois, elle aurait eu "le mal des transports". Elle est rentrée pour se reposer.