A la suite de l’annonce d’un premier cas "suspect" de la Covid-19 en Corée du Nord, le pays s’est immédiatement placé en état d’"urgence maximale" afin d’endiguer l’épidémie.
Dimanche 26 juillet, la Corée du Nord a annoncé un premier cas "suspect" de la Covid-19. Les autorités nord-coréennes ont immédiatement ordonné le confinement de la ville de Kaesong où le cas a été détecté, relate Le Parisien. Dans la foulée, la Corée du Nord s’est placée en état d’"urgence maximale" pour enrayer l’épidémie.
L’agence officielle KCNA a affirmé que ce cas "suspect" est rentré en Corée du Nord, le 19 juillet. Il aurait franchi illégalement la ligne de démarcation avec la partie sud de la péninsule coréenne. Comme le rapporte Le Parisien, il s’agirait du premier cas officiellement recensé du nouveau coronavirus en Corée du Nord.
"Le malade présumé a été dans un premier temps mis sous une stricte quarantaine, et toutes les personnes […] qui sont entrées en contact avec cette personne et celles qui sont allées dans cette ville ces cinq derniers jours font l’objet d’une enquête approfondie", a communiqué l’agence KCNA.
Une réunion d’urgence du bureau politique a été convoquée par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un. L’objectif est d’adopter un système d’urgence maximal et de contenir au maximum l’épidémie. Ainsi, une alerte de haut niveau a été émise.
"Malgré des mesures de quarantaine stricte, on dirait que le vicieux virus est entré dans le pays", affirme Kim Jong-Un sur KCNA.
Plusieurs ressortissants nord-coréens franchissent quotidiennement la frontière avec la Chine afin d’acheminer des produits de contrebande.
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