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La compagnie aérienne Emirates a progressivement repris ses activités après la pandémie de coronavirus. Elle espère desservir toutes ses destinations en 2021.
Comme tant d’autres compagnies aériennes dans le monde, Emirates a cessé ses activités fin mars à cause du coronavirus. Deux semaines plus tard, cette plus grande compagnie du Moyen-Orient, basée à Dubaï, a repris avec une activité réduite. Au début, elle a surtout assuré les rapatriements avant d’augmenter progressivement ses vols après l’assouplissement des restrictions de voyage par Dubaï.
Jeudi 19 août, Adel Al-Redha, directeur des opérations d’Emirates, a parlé des destinations de la compagnie, à la chaîne CNBC. "Je pense que nous pouvons facilement dire qu’à l’été 2021, nous desservirons 100 % de nos destinations", a-t-il affirmé.
Il a expliqué que la fréquence des vols dépendra, évidemment, de la demande, mais aussi des restrictions dues à la Covid-19 qui devront se relâcher dans certains aéroports et certains pays.
Avec une flotte de 270 gros-porteurs, "la compagnie envisageait de desservir ainsi 143 destinations l’été prochain", a précisé le directeur. A l’heure actuelle, Emirates vole vers 70 destinations, selon le site internet du transporteur. "Si je compare notre performance actuelle avec celle d’il y a un mois, nous avons presque doublé le nombre de passagers", a indiqué Adel Al-Redha.
Début juin, le PDG Tim Clark, a estimé que les suppressions d’emplois pourraient atteindre 15 % des effectifs de la compagnie, soit 9 000 postes. Jusqu’ici, il n’a communiqué aucun chiffre concernant ces suppressions d’emplois, annoncées depuis le début de la pandémie. Pour que les opérations d’Emirates retrouvent un "certain degré de normalité", il faudrait jusqu’à quatre ans, selon le PDG.
En 2019, l’émirat a accueilli plus de 16 millions de visiteurs et l’industrie du transport aérien a joué un rôle-clé pour faire de Dubaï une plaque tournante mondiale du tourisme et des transports.
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