Suite à un scrutin local, le gouvernement nord-coréen a rapporté des votes en opposition au parti au pouvoir, ce qui constitue une première depuis les années 1960, indique un responsable du sud.
La Corée du Nord connaît-elle des dissidences ? Le régime autoritaire de Kim Jong-un a pris tout le monde de court en déclarant, mardi 28 novembre, que les élections locales n’avaient pas abouti à une victoire à 100% pour le Parti du travail, contrairement à ses habitudes. "Parmi les électeurs qui ont participé au vote, 99,91 % ont voté pour les candidats aux assemblées populaires provinciales (et) 99,87 % ont voté pour les candidats aux assemblées populaires des villes et des comtés", a affirmé l’agence de presse d’État KCNA, rapportent les médias français comme BFMTV.
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C’est la première fois depuis les années 1960 que la Corée du Nord mentionne des votes dissidents lors de scrutins locaux, selon un responsable du ministère sud-coréen de l’unification chargé des relations avec le Nord. "Les analystes estiment qu’il s’agit d’une tentative de donner l’image d’une société normale", indique de son côté l’agence Reuters.
Pour exercer leur droit de vote, les électeurs pouvaient choisir entre deux urnes, l’une destinée à approuver le candidat proposé par le Parti, et l’autre à le rejeter. À noter qu’en Corée du Nord, le vote est obligatoire.
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