Emmanuel Macron s’est rendu en Israël, ce mardi "pour faciliter la libération des otages" et apporter le soutien de la France à la population de Gaza.
En marge de cette visite en Israël, Emmanuel Macron a rencontré Mahmoud Abbas au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie. Une déclaration commune, pré-enregistrée a été diffusée, à l’issue de leur rencontre.
Mahmoud Abbas a déploré une "agression de l’occupation israélienne qui ne prend pas en compte le droit international, de façon sauvage". Le leader palestinien, faisant état d’un lourd bilan de 6000 morts, a également accusé "l’État hébreu d’avoir "décimé des familles et bombardé des hôpitaux", et dénoncé l’action de "colons terroristes" qu’il a accusé de "génocide.
Dans son allocution, il a demandé un "cessez-le-feu" et "l’ouverture permanente de corridors humanitaires". Il exhorte la "coalition internationale pour faire la paix". Il a alors averti que "Notre peuple résistera, restera sur sa terre et ne partira pas".
"Nous reconnaissons l’État d’Israël et son droit à exister depuis plus de 40 ans, nous espérons qu’Israël à son tour reconnaisse le droit de la Palestine qui vive côte à côte avec l’État israélien", a souligné Mahmoud Abbas
De son côté, Emmanuel Macron a qualifié "L’attaque du 7 octobre" de "tragédie pour les Israéliens, elle est aussi une catastrophe pour les Palestiniens : humanitaire à Gaza, politique par les amalgames faits entre le Hamas, organisation terroriste, et l’ensemble du peuple palestinien et l’Autorité palestinienne". "Rien, nul part, ne justifie la violence terroriste", a-t-il souligné. Dans son discours, le locataire de l’Elysée a tenu à avancer que "le Hamas ne représente pas le peuple palestinien".
Alors que 9 ressortissants français sont toujours retenus en otages à Gaza, le président français s’est voulu rassurant. "Nous nous employons activement à obtenir la libération de tous les otages, en coordination avec nos partenaires régionaux", a-t-il indiqué.