CHAMUSSY/SIPA
Depuis la fuite de l’ancien patron de Renault-Nissan du Japon jusqu’au Liban, une enquête a été ouverte afin de déterminer les moyens mis en place pour cette évasion.
Poursuivi au Japon pour malversations financières, Carlos Ghosn a été assigné à résidence à Tokyo depuis le mois d’avril, mais il est parvenu à quitter le pays, dimanche 29 décembre, pour rejoindre le Liban. Des membres de son entourage ont affirmé que cette fuite de l’ex-PDG de Renault-Nissan a été orchestrée par une société privée, qui lui a permis d’échapper à la surveillance des autorités.
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Après la révélation de la présence de Carlos Ghosn à Beyrouth (capitale du Liban), un vol relevé par le site Flightradar24 a attiré l’attention des spécialistes. Il s’avère qu’un aéronef de MNG avait quitté l’aéroport d’Antananarivo (Madagascar), le 28 décembre, pour faire escale à Dubaï, avant d’atterrir à Osaka. Puis l’appareil est reparti pour Istambul le lendemain. Un autre jet privé a ensuite assuré le transfert entre Istanbul et Beyrouth.
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La compagnie privée malgache d’aviation générale spécialisée dans les voyages d’affaires, Trans Ocean Airways, a été citée dans cette fuite de Carlos Ghosn, selon Orange.mg. L’avion utilisé appartient en effet à TOA. L’appareil était d’abord la propriété de deux sociétés différentes : Qatar Executive et STE Havacilik. Puis Trans Ocean Airways l’a racheté en août 2019, mais ce serait STE Havacilik qui avait loué l’avion à la compagnie MNG, souligne News Mada.
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La compagnie aérienne privée turque MNG Jet a dénoncé vendredi 3 janvier l’utilisation "illégale" de deux de ses appareils. Elle a précisé que le nom de M. Ghosn n’apparaissait dans aucun document officiel des vols. "Un employé de l’entreprise … a reconnu avoir falsifié les registres et a confirmé avoir agi à titre individuel, à l’insu ou sans l’autorisation de la direction de MNG Jet", indique la compagnie dans un communiqué publié sur son site internet.
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