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Hassan Noor, directeur pour l’Asie de l’ONG Save The Children, a lancé un appel à la communauté internationale à condamner cette attaque aérienne qui a détruit une école d’un village du Nord de la Birmanie.
L’Unicef Birmanie a annoncé le bilan de cette attaque qui a détruit une école d’un village du nord du pays. "Le 16 septembre, au moins 11 enfants sont morts à la suite d’une attaque aérienne et de tirs aveugles dans des zones civiles, dont une école à Depeyin, dans la région de Sagaing", a indiqué l’organisation onusienne. Cette dernière a également fait état d’au moins 15 enfants de la même école portés disparus et demande leur libération immédiate et en toute sécurité, rapporte le Journal du Québec. De son côté, la junte birmane a confirmé mardi que plusieurs villageois sont morts et blessés au cours d’une opération ayant impliqué plusieurs de ses hélicoptères, vendredi dernier, dans la zone concernée.
Sur une vidéo partagée par une association locale apparaissent des taches de sang sur le plancher de l’école ainsi que le cadavre d’un enfant enveloppé dans un drap auprès duquel se recueille sa mère. Les milices locales sont accusées par la "Tatmadaw" (nom des forces armées birmanes) d’utiliser les civils comme boucliers humains et de commettre des crimes de guerre. La communauté internationale "doit condamner cette attaque et faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les coupables de ces crimes rendent des comptes", a réagi Hassan Noor, directeur pour l’Asie de l’ONG Save The Children. "Nous demandons à l’Asean (Association des nations d’Asie du Sud-Est, ndlr) de se lever et d’agir.", a-t-il poursuivi.
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