Pour la première fois en cinq ans, une région rebelle assiégée en Syrie a pu recevoir de l’aide de la part des associations humanitaires. Le territoire a été reconnu comme étant l’une des "zones de désescalade" à la suite d’un accord entre des représentants du régime et des rebelles.
De l’aide humanitaire en cinq ans
Dans la ville d’al-Nachabiya, à l’est de Damas, en zone assiégée par le régime syrien, l’espoir est de nouveau permis. Après plusieurs années à être coupé du reste du monde, la ville a enfin pu recevoir de l’aide de la part de l’ONU. Pour la première fois depuis 2012 donc, un convoi humanitaire est arrivé au sein de la zone le dimanche 30 juillet 2017. La localité qui se trouve dans la région de la Ghouta orientale fait partie des "zones de désescalade" désignées à la suite d’un accord en mai entre parrains du régime et des insurgés. L’accord stipulait alors qu’un cessez-le-feu était à établir durablement en Syrie.
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La Russie participe aux aides humanitaires
Selon les faits rapportés, 7200 personnes ont donc bénéficié d’aide alimentaire et non alimentaire, quelques jours après une autre livraison dans une autre zone de Ghouta. La Russie avait annoncé avoir également livré plus de 10.000 tonnes d’aide humanitaire dans la région assiégée. Cependant, cette source onusienne fait état d’une grande insuffisance de l’aide sachant que Ghouta a été assiégée depuis en partie depuis 2013 et totalement depuis 2016.
Un arrêt des combats respecté
Le cessez-le-feu a été valide dans certaines "zones" de la Ghouta orientale à la suite d’une annonce officielle de l’armée syrienne le 22 juillet. Une déclaration qui a succédé celle de Moscou, allié du régime, concernant un accord pour la sécurisation de cette région dominée par les rebelles. D’après 20 Minutes, " plus de 330.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la guerre en 2011."
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