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Les programmes balistiques et nucléaires menés par la Corée du Nord ont provoqué la colère de Washington et de ses alliés asiatiques. En réponse à ces infractions, le Japon a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de Pyongyang.
Une initiative nucléaire qui provoque la colère
Le Japon a annoncé ce mercredi 10 février de nouvelles mesures contre le régime nord-coréen qui a récemment mené des expériences balistiques et nucléaires. "Nous avons décidé d’introduire des sanctions sévères", a déclaré le Premier ministre japonais Shinzo Abe à la presse. Pour le lancement d’une fusée en violation aux résolutions des Nations Unies, Pyongyang va donc subir une volée de punitions économiques de la part des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon.
Les sanctions subies par la Corée du Nord
Les sanctions à l’encontre de la Corée du Nord comprennent l’interdiction d’accès aux ports japonais de tous les navires nord-coréens. Il y a également la fermeture de la zone industrielle de Kaesong, en Corée du Sud. De son côté, le Sénat des États-Unis a adopté des sanctions similaires à celles du Japon en étendant la "liste des personnes et organisations nord-coréennes dont les avoirs doivent être gelés".
Des sanctions unilatérales
Les sanctions apposées par Washington et ses alliés asiatiques ont toutes été décidées de manière unilatérale et ont été immédiatement appliquées. Tel est aussi le cas à Séoul qui a décidé de fermer le complexe industriel intercoréen de Kaesong.
Dans la matinée de ce jeudi 11 février, des centaines de camions sud-coréens ont traversé la frontière avec la Corée du Nord pour récupérer les équipements et les biens produits par l’industrie. De son côté, le Japon a étendu cette interdiction d’accès de ses ports aux embarcations nord-coréennes, "y compris ceux à caractère humanitaire".
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