Sur les bords d’une rivière sacrée, une bousculade a fini par tuer 27 personnes dans le sud de l’Inde. L’incident s’est produit à l’occasion des débuts des pèlerinages.
Les victimes n’ont pas encore été identifiées
La bousculade a eu lieu vers 8 heures ce jour, deux heures après le début du pèlerinage qui s’est déroulé sur les bords de la rivière Godavari. "Vingt-sept personnes ont trouvé la mort dans la bousculade et 29 ont été blessées", a déclaré un porte-parole du chef de l’exécutif de l’Etat de l’Andhra Pradesh (sud) Chandrababu Naidu, Parakala Prabhakar. Si beaucoup s’en sont sortis avec de légères blessures, deux personnes ont été dans un état critique. Les victimes n’ont pas été encore toutes identifiées, indique la police.
Moment propice pour entrer dans l’eau
"Un premier groupe de pèlerins est sorti de la rivière après un bain et s’est heurté à un autre groupe qui voulait être dans l’eau à une heure considérée comme propice", a expliqué A. Srinivasan Rao, un haut responsable de la police de l’Andhra Pradesh. Au cours d’une prise de parole, le premier ministre Narendra Modi s’est déclaré "profondément attristé par la perte de ces vies lors d’une bousculade à Rajahmundry". Il en a profité pour présenter ses condoléances aux proches des victimes dans une publication sur son compte Twitter.
Eviter un second drame
Le début de ce pèlerinage, baptisé Maha Pushkaralu, concorde avec le commencement d’un autre pèlerinage, la Kumbh Mela, à Nashik, dans l’Etat du Maharashtra dans l’ouest de l’Inde. D’après les organisateurs, 10 millions de personnes pourraient se retrouver à l’occasion des principaux bains rituels, les 29 août, 13 et 18 septembre. Pour ce faire environ 20 000 policiers ont été déployés sur place pour éviter ce genre d’incident. Le but est surtout d’éviter un second drame comme celui qui s’était déroulé il y a 12 ans lors de la précédente édition de la Kumbh Mela à Nashik. En effet, 39 personnes avaient alors trouvé la mort et c’était également dans une bousculade du même genre.