Les négociateurs sont parvenus à un accord après un marathon diplomatique. Tel-Aviv craint pour sa sécurité.
Les négociations ont duré 18 mois, rappelle le site 20minutes.fr. A Téhéran, la nouvelle a été accueillie par des scènes de liesse. L’accord prévoit la réduction de l’uranium enrichi et des inspections en échange de la levée des sanctions contre l’Iran.
Le président américain Barack Obama salue "une entente historique qui "empêchera l’Iran de fabriquer l’arme nucléaire". Mais pour Israël, cet accord "menace sa survie et fait craindre une guerre terrible.
Barack Obama a souligné que l’accord final, censé être défini d’ici le 30 juin, ferait l’objet de vérifications sans précédent quant à son application. Si l’Iran triche, "le monde le saura", a lancé le président américain.
La nouvelle du compromis a en revanche suscité une violente réaction de Benjamin Nenyahu. Son porte-parole, Mark Regev, a dit que "c’est un mauvais accord cadre qui conduira à un mauvais et dangereux accord" final, avait auparavant décrié un responsable israélien sous couvert de l’anonymat.
Les Républicains sceptiques
Plus tôt, le ministre israélien des Renseignements Youval Steinitz avait assuré que l’option militaire restait sur la table, mais une telle éventualité reste très faible, selon les experts. Barack Obama avait appelé Benjamin Netanyahou peu après l’annonce de l’accord, réaffirmant l’engagement des Etats-Unis à défendre l’Etat Hébreu.
Barack Obama devra aussi faire face aux détracteurs d’un accord dans son propre pays. Hier soir, les républicains du Congrès ont exprimé leur scepticisme et annoncé qu’ils persisteraient à demander un droit de regard sur tout accord final.