Assurant ne pas être responsable de la cyberattaque dont Sony Pictures a été vicitime, la Corée du Nord appelle à une enquête conjointe avec les Etats-Unis
En réaction à l’annonce des autorités américaines sur l’implication de Pyonyong dans la cyber-attaque massive qui a touché le studio hollywoodien, Sony pictures, la Corée du Nord a proposé ce samedi aux Etats-Unis une enquête conjointe.
« Puisque les Etats-Unis répandent des allégations sans fondement et nous diffament, nous leur proposons une enquête conjointe », a lancé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères. Par la suite, il a annoncé « Sans aller jusqu’à recourir à la torture comme l’a fait la CIA américaine, nous avons les moyens de prouver que nous n’avons rien à voir avec cet incident ». Des propos cités par l’agence officielle KCNA et rapportés par 20minutes.
Rappel des faits, le 24 novembre, Sony Pictures découvre le piratage de ses serveurs. 5 films ont fuité sur le net. Comme le FBI, Sony Pictures ouvre une enquête. Le studio se penche "sur la possibilité que des pirates nord-coréens soient à l’origine de l’attaque informatique, car celle-ci coïncidait avec la sortie du film L’interview qui tue !" qu’il distribue.
Ce film qui sortira peut-être en VOD raconte l’histoire de David Skylar (James Franco), présentateur d’un talk show à succès. Il décroche un entretien exclusif avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un (Randall Park). Alors qu’il s’apprête à prendre un vol pour Pyong yang avec son producteur, Aaron Rapoport (Seth Rogen), la CIA vient leur intimer l’ordre de profiter l’occasion pour assassiner leur hôte…
Le film devait sortir le 25 décembre aux USA et le 18 février en France, précise Metronews.