Reconnue coupable d’avoir égorgé un petit garçon de deux ans, une employée de maison népalaise a été décapitée hier en Arabie Saoudite. Les exécutions sont en hausse dans le royaume saoudien.
C’est le ministère saoudien de l’Intérieur qui publie l’information que relaye aujourd’hui le site 20minutes.fr. L’employé était reconnue coupable d’avoir « assassiné à l’aide d’un couteau » Oussama ben Maeed al-Enzi, un petit Saoudien, a indiqué le ministère sans donner d’autres précisions sur le crime dans un communiqué diffusé par l’agence officielle SPA. Pour ce meurtre, elle a alors été décapitée hier dans la ville d’Arar.
Par ailleurs dans la ville sainte de Médine, dans l’ouest du pays, un Saoudien, Hamad al-Ahmadi, a été exécuté pour avoir tué sa femme en la poignardant durant son sommeil, a indiqué le ministère dans un autre communiqué.
Cette exécution, qui a eu lieu dans la ville d’Arar, dans le nord du royaume, porte à 16 le nombre de personnes exécutées en Arabie Saoudite, d’après un décompte effectué par l’AFP. L’année dernière, 78 personnes de différentes nationalités ont été exécutées, parmi les motifs de condamnation, le viol, le meurtre, l’apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue.
« L’augmentation importante des condamnations à mort dans le royaume » a été condamnée par le Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU en 2013. Les organisations de défense des droits de l’homme avaient, quant à elles, appelé à « un moratoire » sur les exécutions qui se comptent par plusieurs dizaines tous les ans.