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Le mardi 06 avril, l’Arkansas est devenu le premier État des États-Unis d’Amérique à interdire aux mineurs qui ne se reconnaissent pas dans leur genre de naissance, l’accès à des traitements hormonaux ou à des opérations.
Les élus de l’Arkansas, État connu pour son conservatisme chrétien, ont outrepassé le veto du gouverneur Asa Hutchinson. Comme le rapportent les médias franciliens comme Le Huffington Post, celui-ci voyait dans le texte "une trop grande ingérence des autorités" dans la santé publique.
De son côté, une représentante de la puissante association américaine des droits civiques ACLU, a dénoncé : "aujourd’hui, les élus de l’Arkansas ont fait fi de l’opposition généralisée et massive à ce projet de loi et ont poursuivi leur croisade discriminatoire contre les jeunes transgenres".
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Récemment, cet État longé par le Mississipi, a passé quelques projets de loi limitant les droits des transgenres. Le dernier visant à interdire aux femmes transgenres de participer à des compétitions sportives féminines. En somme, selon la Human Rights Campaign, il y eut 195 textes jugés ‘anti-LGBTQ’ en débat aux USA, et des ‘projets de loi anti-trans’ dans plus d’une trentaine d’États.
Pour rappel, au premier jour de son mandat, le président Joe Biden avait promulgué un décret visant à "prévenir et combattre les discriminations sur la base de l’identité de genre ou l’orientation sexuelle".
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