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Trois individus ont été appréhendés après le viol collectif d’une touriste espagnole qui parcourait à moto une zone éloignée de l’est de l’Inde en compagnie de son époux. Ce pays est malheureusement marqué par des incidents récurrents de violences sexuelles.
Samedi 2 mars, trois hommes ont été appréhendés après qu’une touriste espagnole, en voyage à moto avec son mari dans une zone isolée de l’est de l’Inde, ait été victime d’une agression sexuelle collective. Les faits se sont déroulés dans le district de Dumka, État du Jharkhand, où le couple avait établi son campement pour la nuit. Alertée, la victime a réussi à contacter une patrouille de police qui l’a conduite à l’hôpital pour des soins. L’officier de police a confirmé les arrestations et mentionné que d’autres suspects étaient recherchés. Une enquête est en cours.
Le couple, qui partage activement son périple sur Instagram, a également témoigné sur les réseaux sociaux de l’épreuve qu’ils ont endurée, en particulier la femme. C’est le visage tuméfié qu’elle relate : "ils nous ont battus et volés, mais pas grand-chose, car ils voulaient juste me violer", le mari ajoute, dans des propos rapportés par Sud-Ouest : "ils m’ont mis un couteau sous le cou, me disant qu’ils allaient me tuer. Ma bouche est détruite, mais Fernanda est dans un état pire que le mien".
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En 2022, les données officielles nationales ont révélé une moyenne de près de 90 signalements de viols par jour en Inde. Cependant, un grand nombre de ces crimes ne sont pas rapportés en raison de la stigmatisation des victimes et de la méfiance envers les enquêtes policières. Les condamnations restent rares, les affaires étant souvent bloquées pendant des années sachant que le système judiciaire indien est surchargé.
Le monde entier avait été choqué en 2012 par le viol collectif d’une étudiante indienne d’une brutalité extrême, suivi de son meurtre, dans un bus de la capitale indienne. La mort de Jyoti, la victime, avait suscité d’importantes manifestations, contraignant le gouvernement à durcir les peines pour les violeurs et à instituer la peine de mort pour ceux qui récidivent.
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