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Dans les rues de la capitale mexicaine, les manifestantes ont scandé : "ils ne me protègent pas, ils me violent".
La manifestation du vendredi 16 août a dégénéré... les protestataires ont mis à sac une gare routière ainsi qu’un poste de police. Selon le Huffington Post, un premier rassemblement a déjà eu lieu le 12 de ce mois sachant que quelques jours auparavant une jeune fille de 17 ans a affirmé avoir été violée par 4 policiers dans une voiture de patrouille. Dans la foulée, une adolescente de 16 ans dit avoir vécu la même chose, mais dans un musée.
"Nous avons le droit d’être respectées", lance Gloria Lopez, une militante. Cette dernière ajoute : "nous ne voulons plus voir aux informations des gens mourir, des gens subir des viols. Nous ne voulons plus les autorités ne rien faire".
En ce qui concerne la jeune fille de 17 ans, 6 policiers ont été suspendus de leur fonction, mais pas d’arrestation, car la justice affirme qu’il y a des incohérences dans son témoignage. Par contre, un homme a été arrêté dans l’affaire de l’adolescente de 16 ans.
La manifestation a commencé dans le calme avant de prendre une tournure plus violente. En effet, certaines personnes s’en sont prises à des vitres d’une station de transport public, des distributeurs de tickets de métro et des affiches publicitaires. Un journaliste a même été tabassé ... Pire, un poste de police local a été incendié et les manifestantes criaient : "police violeurs".
Claudia Sheinbaum, la maire de Mexico, estime qu’il s’agit d’une "provocation". Elle dit également qu’il ne faut pas combattre la violence par la violence…
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