Miguel Arenas/AP/SIPA
Depuis l’éclatement de violentes protestations sociales au Chili, un couvre-feu a été appliqué pour une troisième nuit consécutive à Santiago, dans la soirée du lundi 21 octobre.
En raison de la colère de la population contre l’augmentation des prix des transports en Chili, des protestations sociales ont eu lieu à Santiago depuis vendredi 18 octobre. La ville a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants. Le président chilien a dû décréter l’état d’urgence dans la capitale. D’après le site d’information Libération, le bilan fait état de onze morts et jusqu’à 2 000 arrestations.
L’Etat a répliqué par un déploiement militaire et l’instauration d’un couvre-feu ce week-end : le premier dès samedi soir, qui a été renouvelé dans la nuit de dimanche à lundi. Mais comme la contestation ne retombait pas alors que le Chili a passé son quatrième jour de mobilisation, lundi, le général Javier Iturriaga a annoncé l’entrée en vigueur d’un couvre-feu pour une troisième nuit consécutive.
Dans une allocution télévisée, le responsable militaire a déclaré : "Il faut à nouveau décréter un couvre-feu qui concernera toute la région métropolitaine (de Santiago) aujourd’hui à partir de 20 heures et jusqu’à 6 heures".
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