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Le tribunal a accusé Salvatore Anello alors que les parents de la petite fille ont rejeté la faute sur la compagnie Royal Caribbean.
Mardi 28 octobre, le tribunal a accusé d’homicide involontaire par négligence Salvatore Anello, un Américain de 51 ans, rapporte Sputnik France. Les faits se sont déroulés en juillet dernier quand sa petite fille, Chloe Wiegand, un an et demi, a fait une chute mortelle depuis le onzième étage du bateau de croisière de la compagnie maritime Royal Caribbean. En effet, pendant que son grand-père la surveillait, la fillette est tombée d’une fenêtre ouverte du navire Freedom of the Seas.
Selon la justice, le quinquagénaire est accusé d’avoir cherché à déposer l’enfant sur le rebord de la fenêtre ouverte de la salle de jeux. Après sa chute, la fillette a percuté le sol en béton du quai et est décédée. Salvatore Anello a été arrêté, mais libéré après qu’une caution de 80.000 dollars a été payée. Il devrait être jugé le 20 novembre.
De leur côté, les parents de Chloe Wiegand ont rejeté la faute sur la compagnie Royal Caribbean. Ils ont annoncé qu’après ce terrible drame, Salvatore Anello traverse une période très difficile, car il a eu une crise de nerfs. "Il nous a répétés à plusieurs reprises qu’il croyait qu’il y avait une vitre. Il ne cessait de pleurer. Sam n’a jamais mis nos enfants en danger", a signifié la mère. Pareillement, le père de la petite a indiqué que le grand-père était très énervé. "Il est impossible de le regarder sans larmes, elle était sa meilleure amie", a-t-il ajouté.
En effet, selon son témoignage, Salvatore Anello a évoqué auprès des autorités que, Chloe lui avait demandé de la soulever et de la déposer sur le rebord de la fenêtre pour qu’elle puisse taper contre le carreau. Pourtant, des représentants de Royal Caribbean ont déclaré que la fenêtre était ouverte pour la ventilation.
Ainsi, la famille a envisagé de poursuivre en justice la compagnie. Elle lui reproche d’avoir laissé une fenêtre grande ouverte dans une zone destinée aux enfants. Selon les proches de la petite fille, cet accident ne se serait probablement jamais produit si la compagnie de croisières avait suivi les consignes de sécurité concernant les fenêtres. Dans ce sens, pour bien déterminer les circonstances du drame, l’avocat de la famille a demandé à Royal Caribbean de lui fournir les images des caméras de surveillance.
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