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Le ministère haïtien de la Santé indique que le 23 octobre, Haïti recensait 1 972 cas suspects de choléra et 41 décès. Au 19 octobre, ces chiffres étaient de 964 cas et 33 morts.
La grande majorité des cas enregistrés sont localisés dans le département de l’Ouest, notamment la capitale Port-au-Prince (plus de 880 cas), et la commune de Cité Soleil dans sa grande agglomération. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a déclaré lors d’un point de presse que selon l’Unicef, "les enfants de moins de 14 ans représentent près de la moitié de ces cas suspects". Il a par ailleurs déploré que le manque de carburant est un vrai problème pour les humanitaires.
La pénurie de carburant a interrompu la distribution d’eau potable qui est pourtant cruciale pour lutter contre le choléra. L’Unicef a ainsi débuté une distribution d’eau potable à un millier de personnes à Cité Soleil, "l’un des épicentres" de la maladie, a fait savoir Stéphane Dujarric, rapportent les médias français comme Le Figaro.
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Ulrika Richardson, coordinatrice humanitaire de l’ONU à Haïti, a écrit dans un blog : "jusqu’à il y a quelques jours, l’augmentation des cas de choléra était progressive, mais nous voyons désormais une croissance nette et inquiétante". Le choléra, bien que mortel, est "évitable et traitable", alors "il faut agir sans tarder", a-t-elle assisté.
Ulrika Richardson salue aussi la réponse "rapide et décisive" des autorités et des ONG en dépit du chaos engendré par le blocage du principal terminal pétrolier par des gangs.
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