Le groupe Monsanto envisage de faire appel à cette décision du tribunal sortie lundi 18 décembre aux Etats-Unis.
Monsanto, filiale de Bayer, a été condamné, lundi, aux États-Unis. Le groupe doit verser 857 millions de dollars de dommages-intérêts à cinq anciens étudiants et deux ex-parents d’élèves exposés à des PCB (polychlorobiphényles) dans une école. Les plaignants affirment que cette exposition a entraîné des problèmes de santé sachant que les PCB sont des polluants persistants qui restent dans l’organisme à vie. De son côté, Monsanto envisage de faire appel de cette décision, rapporte Le Parisien.
Monsanto a cessé la production de PCB en 1977, avant leur interdiction par le gouvernement américain en 1979. Les plaignants ont soutenu que le groupe n’avait pas averti sur la persistance des PCB dans l’organisme et leurs effets neurotoxiques. Lors du procès, le groupe a souligné que l’école avait été régulièrement alertée dans les années 1990 sur la nécessité de remplacer l’éclairage. Il est d’ailleurs confronté à d’autres actions en justice liées aux effets des PCB.
> A lire aussi : Etats-Unis : Monsanto condamné dans l’affaire du désherbant Roundup
Bayer, qui a racheté Monsanto en 2018, a également été condamné à indemniser des personnes exposées au désherbant Roundup, contenant du glyphosate. Bayer conteste la nocivité du glyphosate, bien que le Centre international de recherche sur le cancer l’ait classé comme « cancérogène probable » en 2015. En juin 2020, Bayer a conclu un accord couvrant environ 75 % des 125 000 actions en cours liées au glyphosate.