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Ce que les policiers ont fait pour déverouiller le téléphone d’un mort a indigné la fiancée du défunt. C’est un "acte irrespectueux", a-t-elle dénoncé.
Dans le cadre d’une enquête, deux policiers de Largo (Floride) ont eu recours à une méthode bien insolite. Pour ouvrir le téléphone d’un homme décédé, ils se sont rendus à la morgue pour utiliser son doigt.
Selon les détails donnés par les membres des forces de l’ordre, le défunt est un homme de 30 ans. Il aurait été tué par les policiers le 23 mars 2018 en tentant d’échapper à un contrôle.
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La fiancée de la victime était présente lors de cette tentative des policiers d’ouvrir le téléphone. Elle a confié au quotidien ’Tampa Bay Times’ le vendredi 20 avril 2018 qu’elle s’était sentie "violée". Dans la foulée, elle a dénoncé le comportement irrespectueux des autorités "en tenant la main du défunt et en appuyant son doigt contre le capteur".
Malgré leurs efforts, les enquêteurs n’ont pas pu réussir à ouvrir le téléphone en question. Après l’échéance de 48 à 72 heures, les autorités floridiennes ont dû accepter le transfert du corps vers les pompes funèbres.
Si déverrouiller le téléphone est considéré comme légal aux Etats-Unis, ici, c’est le droit moral qui invite à la réflexion. Selon un professeur de droit cité par le journal américain, les défunts ne sont pas concernés par le quatrième amendement protégeant les citoyens contre les perquisitions. Au regard de la loi, un mort ne peut rien posséder.
Source : 20 Minutes