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Pour répondre à la tornade qui secoue actuellement les Etats-Unis après la mort de George Floyd, le président Donald Trump a signé un décret qui ordonne une réforme limitée des forces de l’ordre.
Le jeudi 16 janvier, le président Américain Donald Trump a signé un décret qui bannit les prises d’étranglement, excepté en cas de danger pour la vie de l’agent. Insistant vouloir restaurer la "loi et l’ordre" en rendant hommage aux victimes, le Chef d’Etat a déclaré qu’il fallait "rapprocher la police et les communautés, mais pas les éloigner". Son objectif étant d’offrir un "avenir sûr aux Américains de toutes les races, religions, couleurs ou croyances".
Toutefois, comme le note LCI, ces mesures limitées ne devraient pas satisfaire les manifestants qui sont de plus en plus virulents. Ils réclament notamment l’interdiction totale de ces fameuses prises d’étranglement.
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Face à la police, aux parlementaires républicains et aux représentants de son gouvernement (mais sans la présence des familles des victimes), Donald Trump a lancé que "les Américains connaissent la vérité : sans la police, il y a le chaos, sans le droit, il y a l’anarchie et sans la sécurité, c’est la catastrophe".
Le président des Etats-Unis a ainsi insisté sur son opposition "ferme" aux efforts "radicaux" pour nuire aux services de police, comme c’était par exemple annoncé à Minneapolis, là où George Floyd avait perdu la vie.
Pour Kate Bedingfield, porte-parole de Joe Biden - rival démocrate de D. Trump pour la présidentielle, ce décret est "insuffisant".
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