Au Nebraska (États-Unis), une jeune Américaine de 17 ans a avorté à la 28e semaine de grossesse, malgré une interdiction émise par l’État fédéral.
Après 20 semaines de grossesse, il est interdit d’avorter au Nebraska, un État du Centre des États-Unis. Pourtant, une mineure de 17 ans a avorté à sa 28e semaine de grossesse, avec la complicité de sa mère. Les autorités locales ont décidé de poursuivre l’adolescente d’"enlèvement, dissimulation et abandon d’un corps humain". Quant à la mère, elle est accusée de trois crimes, à savoir "pratiquer, tenter un avortement à plus de 20 semaines, pratiquer un avortement par un médecin non agréé et retirer et dissimuler un corps humain mort".
Cette poursuite a été mise en place avec la complicité de Facebook sur la base d’un mandat de perquisition. Le réseau social américain a alors transmis aux autorités les conversations privées de la jeune Américaine.
Un détective de police de la ville de Norfolk, située dans le comté de Madison, a initié l’enquête après un renseignement, fin avril. D’après les informations relayées par RTL, les deux accusées et un homme de 22 ans auraient brûlé la dépouille avant de l’enterrer, à quelques kilomètres au nord de la ville.
Interrogés par la police, ils ont déclaré avoir voulu cacher le corps après un accouchement inattendu d’un bébé déjà mort. Mais Facebook a livré toutes les informations, dont des conversations privées, prouvant le caractère intentionnel de l’avortement. "Tu te souviens, on brûle les preuves", disait l’adolescente à sa mère.
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