La Française Florence Cassez a bénéficié d’une remise en liberté immédiate décidée hier par la justice mexicaine. Le président François Hollande a exprimé sa reconnaissance envers le Mexique.
Coup de théâtre judiciaire au Mexique. La Cour suprême a ordonné une remise en liberté immédiate en faveur de Florence Cassez ce mercredi 23 janvier. La Française est sortie de la prison pour femmes de Tepepan, au sud de Mexico, dès la fin d’après-midi.
Celle qui avait été condamnée à 60 ans de réclusion pour enlèvements et association de malfaiteurs se trouve actuellement dans l’avion qui doit la ramener en France. C’est accompagnée de son père Bernard Cassez que Florence a embarqué à bord d’un vol d’Air France. Leur
arrivée à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle est prévue ce jeudi 24 janvier dans le courant de la journée.
Après sept ans passés derrière les barreaux, la justice mexicaine a décidé de libérer la ressortissante française en raison de la "violation de ses droits fondamentaux dans la procédure" ayant conduit à sa condamnation. C’est l’heureux épilogue d’une bataille judiciaire lancée en 2008 et ponctuée par au moins cinq recours en justice.
Suite à la libération de Florence Cassez, les réactions se multiplient au sein de la classe politique en métropole. Le président de la République François Hollande a exprimé sa reconnaissance envers le Mexique et salué la fin d’"une période particulièrement douloureuse".
Dans un communiqué publié par l’Elysée, le chef de l’État a "salué la décision de la Cour suprême du Mexique", ajoutant que "la France remercie tous ceux qui, au Mexique comme dans notre pays, se sont engagés pour que la vérité et la justice prévalent".
Nicolas Sarkozy, qui s’est également engagé pour la libération de Florence Cassez au cours de son mandat, s’est dit "très ému et très heureux" pour elle. L’ancien président a également eu un entretien téléphonique avec la jeune femme et son père.
A l’instar de nombreuses autres personnalités françaises, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a lui aussi réagi dans un communiqué pour adresser à "Florence Cassez et à tous ceux qui l’ont aidée dans son combat pour la vérité et la justice ses sentiments de profonde solidarité". Pour conclure, il s’est réjoui "de la perspective de (la) voir rentrer en France aussi vite que possible".
