Un attentat djihadiste visant Times Square et le métro new-yorkais, sur le modèle des attentats de Paris et Bruxelles : c’est que le procureur de New York a révélé vendredi avoir déjoué à l’été 2016.
Les autorités américaines ont révélé vendredi avoir déjoué au printemps 2016 des projets d’attentats visant New York que trois hommes, arrêtés depuis, se préparaient à commettre au nom de l’organisation Etat islamique (EI).
Selon la justice fédérale, les accusés, un Canadien, un Américain résidant au Pakistan et un Philippin, envisageaient aussi de tirer à l’arme à feu sur des spectateurs dans des salles de concerts.
Mais un agent de la police fédérale (FBI), se présentant comme un adepte de l’Etat islamique, s’est immiscé dans leurs échanges via smartphones et a suivi leurs préparatifs : de l’achat d’explosifs de type TATP -favori des jihadistes- au Canada par El Bahnasawy jusqu’à son arrivée aux Etats-Unis en mai 2016, en passant par l’identification de lignes de métro à cibler, selon un communiqué.
Dans ses échanges avec l’agent du FBI, le Canadien aurait affirmé vouloir "tuer beaucoup de monde" et attaquer aussi des concerts : "On entre avec nos armes à la main, c’est comme ça que les types de Paris ont fait", aurait-il dit, en allusion aux attentats de Paris de novembre 2015, selon le procureur.
Le département de la Justice précise qu’un des trois suspects a été arrêté en mai 2016 dans le New Jersey et a plaidé coupable. Un deuxième a été arrêté au Pakistan "autour du mois de septembre 2016". Il devait rejoindre son complice aux Etats-Unis et passer à l’acte avec lui. Le troisième, arrêté aux Philippines "autour du mois d’avril 2017", était le financier du trio. L’administration américaine espère obtenir leur extradition.