L’ancien président américain Barck Obama a denoncé, lundi 30 janvier, la discrimination fondée sur la religion induite par le décret signé par son successeur Donald Trump. Les dirigeants canadiens, allemands et français ont déjà fait part de leur désaccord.
L’ancien président américain Barack Obama est enfin sorti de son silence au sujet du décret anti-immigration signé par son successeur Donald Trump après de longs jours d’attente chez ses compatriotes. Sans jamais mentionner le nouveau locataire de la Maison-Blanche, son porte-parole, Kevin Lewis, a indiqué dans un communiqué que l’ancien président se félicitait "du niveau de mobilisation" dans le pays. Des manifestations contestent la politique du président républicain, rappelle le site 20minutes.fr.
Au niveau international, le décret en question a déjà suscité des réactions, notamment en France, en Allemagne et au Canada. Intitulé "Protection de la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis", la mesure de Donald Trump interdit l’entrée sur le territoire des ressortissants de l’Irak, du Soudan, de la Libye, de la Somalie, de la Syrie, du Yémen et de l’Iran. Le dispositif, qui fait également polémique dans le milieu hollywoodien, est valable pour une durée de quatre mois. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a dit sur Twitter : "À ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, sachez que le Canada vous accueillera".
Au Royaume-Uni, la Première ministre Theresa May a vivement critiqué le décret de Donald Trump. Il en était de même en Allemagne, la chancelière Angela Merkel ayant fait part de son indignation. L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est également exprimée contre le décret du président américain. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a cependant reçu un soutien, celui du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. "Le Président Trump a raison. J’ai construit un mur le long de la frontière sud d’Israël. Cela a stoppé toute l’immigration illégale. Grand succès. Idée formidable", a-t-il tweeté samedi 28 janvier.
Samedi 28 janvier, le président français François Hollande a de son côté mis en garde Washington contre "le repli sur soi" que semble illustrer ce décret de Donald Trump. Il a abordé lors de son premier entretien téléphonique avec le nouveau locataire de la Maison-Blanche les sujtes de l’accueil des réfugiés et les sanctions contre la Russie. Auparavant, le locataire de l’Elysée avait exhorté les pays de l’Union européenne à "engager un dialogue avec fermeté" avec les Etats-Unis, à propos notamment de la question des réfugiés, du Brexit, de l’environnement et du protectionnisme économique et culturel.
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