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Jared Kushner conseillera son beau-père, le président américain élu Donald Trump et père de son épouse Ivanka, sur les accords commerciaux et sur le Moyen-Orient. Sa nomination fait déjà polémique.
Le président américain élu Donald Trump a décidé de nommer son genre Jared Kushner conseiller à la Maison-Blanche sur les accords commerciaux conclus par les États-Unis et sur le Moyen-Orient, rapporte France Info. Il s’agit du mari de sa fille ainée Ivanka. L’homme de 35 ans a renoncé à tout salaire pour la durée de ce poste, d’après un communiqué de l’équipe de transition du futur 45e président américain.
Jared Kushner n’a aucune expérience politique avant son engagement aux côtés de son beau-père Donald Trump. Il se retrouvera pourtant dans le cercle très fermé des très proches conseillers du futur président des États-Unis. Il travaillera en étroite coopération avec Reince Priebus, futur secrétaire général de la Maison-Blanche, et Steven Bannon, nommé stratège en chef.
Homme d’affaires, Jared Kushner va devoir se désengager d’une partie de ses actifs afin de se mettre en conformité avec les lois fédérales américaines sur l’éthique et pour éviter des conflits d’intérêts. Et dans ses futures fonctions, il ne se mêlera pas des dossiers qui pourront avoir un impact direct sur les intérêts financiers qu’il conservera, selon toujours précise l’équipe de transition de Donald Trump.
Jared Kushner est un ancien élève de Harvard et diplômé de droit de la New York university. Il dirige le groupe immobilier de sa famille et travaille avec Donald Trump depuis 2015. L’homme a su s’imposer dans l’organigramme de la campagne présidentielle de son beau-père et a été associé à la plupart des décisions. Sa nomination n’est donc pas une surprise.
La nomination de Jared Kushner ne nécessitera pas une confirmation par le Sénat. Elle pourrait cependant poser un problème juridique. En effet, une loi fédérale de 1967 interdit en principe à un président de nommer des membres de sa famille au sein de son administration au nom de la lutte contre le népotisme. Cette loi ne s’appliquait toutefois pas à la Maison-Blanche, d’après des conseillers juridiques.
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