Adoptés en 2008 par un couple américain, ces deux enfants russes auraient des problèmes de santé mentale. Le couple souhaite aujourd’hui rendre les enfants.
L’histoire est relatée par le Dealy Beast, et reprise par 20 Minutes, ce jour. Un couple de Long Island (état de New-York) tente de faire annuler par la justice américaine l’adoption de deux enfants russes en 2008. Le couple dénonce en effet l’état de santé mentale des deux enfants qui selon eux aurait été dissimulé par l’agence d’adoption. Les deux enfants étaient présentées comme étant "en bonne santé et socialement bien adaptés", rapporte le Dealy Beast.
Selon les parents adoptifs, les problèmes n’ont pas tardé à apparaître. D’ailleurs, dès qu’ils ont accueilli les deux enfants russes, une fille et un garçon, ces deniers ont menacé de les tuer à plusieurs reprises, alors qu’ils n’avaient en ces temps que 6 et 8 ans. Les parents adoptifs ont également découvert que ces enfants avaient été victimes d’abus sexuels. Le couple a également découvert que les deux enfants présentés comme étant frère et sœur, ne seraient pas réellement liés.
Au fil des années les situations auraient empiré, laissant les parents adoptifs à bout de souffle. Même s’ils ont essayé de gérer la situation, en 2012, ils ont pris la décision de placer les enfants dans des établissements spécialisés. Agés actuellement de 12 et 14 ans, les adolescents y vivent depuis sous une surveillance médicale constante.
Pour sa défense, l’agence d’adoption a indiqué, par l’intermédiaire de son avocate : "Nous pouvons obtenir une garantie sur une voiture, mais nous ne pourrons jamais obtenir de garantie sur un être humain". Ce cas n’est pourtant pas isolé. en 2010, une mère adoptive de Tennessee a tout simplement renvoyé son fils par avion à Moscou, accompagné d’une lettre expliquant que l’enfant est "mentalement instable".
Le Daily Beast révèle que ces trente dernières années, 60 000 enfants russes ont été adoptés par des américains et 330 millions de dollars (263 millions d’euros) ont été dépensés pour ces transactions. 20% de ces enfants souffriraient de difficultés de développement.