Juan Manuel Santos a été réélu à la présidence de la Colombie avec 50,8 % des voix par contre le candidat Oscar Ivan Zuluaga n’a récolté que 45,1 % des suffrages. Les négociations de paix avec les Farc est l’une des raisons de sa réélection.
Même si Zuluaga l’avait devancé au premier tour, Juan Manuel Santos, 62 ans, a été réélu pour un deuxième mandat à la présidence de la Colombie au terme d’un scrutin décisif pour les négociations de paix avec les Farc qui avait d’ailleurs les "des allures de référendum" comme le rapporte Le Monde.
L’élection prenait des "allures de référendum" rapporte Le Monde qui fait référence à la stratégie mise en œuvre par le chef de l’Etat sortant pour endiguer une guérilla marxiste qui mine le pays depuis une cinquantaine d’années et qui a fait environ 200.000 morts.
Lors de son discours, Juan Manuel Santos a déclaré que la tâche ne sera pas facile "Nous aurons des moments difficiles pour garantir qu’elle soit non seulement juste mais durable". Lui de souligner que "Si l’on s’est mobilisé pour moi, c’est parce que l’on sait que l’histoire a ses période et que celle-ci est celle de la paix, celle de la fin d’un conflit long et cruel.", estimant que "Cette élection était différente, ce qui était en jeu, ce n’était pas le nom d’un candidat mais la direction à prendre pour la nation".
Ces dernières années, il a privilégié la discussion avec les Farc et tient à la continuité des négociations qui ont duré pas moins de 19 mois à Cuba, sans qu’il y ait eu annonce de cessez-le-feu.
A l’opposé, son adversaire Oscar Ivan Zuluaga, a refusé le dialogue pour la paix. "Le combat continue, demain est un autre jour. Cette élection confirme que la Colombie est une grande démocratie latino-américaine et nous sommes heureux de continuer à la défendre.", a-t-il lâché.