Cette attaque, perpétrée à Seytenga (Nord), a fait au moins 79 morts, selon un nouveau bilan. Il s’agit de la tuerie la plus meurtrière depuis un an au Burkina Faso, un pays régulièrement frappé par les djihadistes depuis 2015.
Dans la nuit de samedi à dimanche, au moins 79 civils ont perdu la vie dans une attaque contre le village de Seytenga, dans le nord du Burkina Faso. Le gouvernement a précisé dans un communiqué que 29 nouveaux corps sans vie ont été repérés. Ce chiffre s’ajoute à la cinquantaine de cadavres déjà trouvés.
À la suite de cette attaque meurtrière, le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a décrété un deuil national de trois jours en mémoire des victimes. Ce deuil est observé sur toute l’étendue du territoire national, précisent les médias.
En un an, deux attaques avaient marqué les esprits au Burkina Faso. L’une contre le village de Solhan (nord-est) en juin 2021, qui avait tué 132 personnes, selon le gouvernement. C’est la plus meurtrière de l’histoire du pays. L’autre a été perpétrée à Inata (nord) en novembre 2021, où 57 gendarmes avaient péri.
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