Laure-Anne MAUCORPS / Armée de l'air et de l'Espace/AP/SIPA
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé qu’un deuxième avion français a atterri dimanche soir à Djibouti avec une centaine de personnes à bord, dont des ressortissants français et de nationalités tierces.
Le gouvernement français a évacué environ 400 ressortissants français et étrangers du Soudan en raison de la guerre civile en cours dans le pays. Selon le porte-parole du Quai d’Orsay, 400 ressortissants français et étrangers ont été évacués. Après que le premier avion transportant 106 passagers ait atterri en fin d’après-midi, un deuxième avion français transportant une centaine de personnes a atterri à Djibouti dimanche soir. Les rotations ont permis d’évacuer 388 personnes. Les personnes évacuées comprenaient des ressortissants français ainsi que des citoyens d’autres pays, notamment européens, africains, américains et asiatiques.
Les autorités françaises ont déclaré que l’opération nommée ’Sagittaire’ était d’une "extrême complexité" et que des garanties de sécurité avaient été obtenues des belligérants avant de lancer l’opération. Environ 150 militaires ont été mobilisés pour l’opération, qui comprenait des éléments de protection, de reconnaissance, de soutien logistique et des personnels médicaux. Selon des sources françaises, dont les propos ont été rapportés par le site 20minutes.fr, les personnes arrivées à l’aéroport de Djibouti étaient fatiguées et tendues, mais soulagées d’être arrivées à bon port. Par ailleurs, si les autorités françaises avaient envisagé une évacuation par voie terrestre, ils ont finalement choisi l’option aérienne en raison des difficultés de ravitaillement en essence. Ainsi, des moyens maritimes ont également été déployés au large des côtes soudanaises.
L’ambassade de France à Khartoum a été fermée par le ministère des Affaires étrangères ce lundi. Cette décision a été prise après les premières opérations d’évacuation de la capitale. Selon la porte-parole du ministère, l’ambassade ne servira plus de point de rassemblement pour les personnes souhaitant fuir les combats. Toutefois, l’ambassade poursuivra ses activités depuis Paris, sous la responsabilité de l’ambassadrice.
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