Michael Brochstein/Sipa USA/SIPA
C’est le mercredi 4 août qu’Azali Assoumani et Felipe Nyus, se sont rencontrés à Maputo. Les deux présidents ont défini des mesures pour affiner ‘une stratégie commune’ en marge de la lutte contre l’insécurité au Mozambique, et les actes terroristes dans la région.
Comme l’a relevé Le Journal de Mayotte, sur le site officiel de la présidence comorienne, il est indiqué que les deux chefs d’État ont convenu "de multiplier les échanges et les visites et de mettre en place un comité conjoint chargé de travaille à l’échéance de septembre prochain", sur la signature des accords de coopération et "la mise sur pied d’une commission mixte". Pour Azali Assoumani et Felipe Nyus, la lutte contre les djihadistes reste une priorité. Les deux chef d’Etat veulent tout faire pour éviter que le Canal de Mozambique ne devienne un nouveau fief du terrorisme.
Aussi, le Mozambique possède un gisement en hydrocarbures important, mettant en compétition plusieurs sociétés pétrolières à l’instar de Total ou Exxon Mobil. "Le gisement est évalué en 2012 à 441,1 mille milliards de m3 de gaz naturel et 13,77 milliards de barils de gaz naturel liquide, soit l’équivalent des réserves de la mer du Nord ou du golfe Persique", selon le site The Conservation. Pour rappel, le géant Total a décidé d’abandonner au mois d’avril 2021 son projet gazier suite à une attaque terroriste.
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Nombreux sont les experts qui estiment que les conflits politiques entre le Frelimo (Pouvoir) et le Renamo (Opposition) pourraient profiter aux djihadistes qui entretiennent des liens avec des chefs locaux. Les terroristes profitant de la désillusion des jeunes pour les enrôler dans leur ‘cause’. "La découverte d’immenses gisements de gaz naturel et de rubis dans la région n’a jamais bénéficié aux communautés locales, poussant une jeunesse désenchantée dans les bras des rebelles", a notamment déploré l’International Crisis Group (ICG) dans un rapport, datant du mois de juin dernier.
La rencontre entre Azali Assoumani et Felipe Nyus n’est que le début d’un long processus pour lutter contre les terroristes dans le Canal de Mozambique.
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