En raison des récents coups d’État au Niger et au Gabon, perpétrés par des responsables de la sécurité présidentielle, Umaro Sissoco Embalo adopte des mesures préventives.
Le président de Guinée-Bissau a désigné deux nouveaux responsables pour assurer sa sécurité, et ces derniers ont assumé leurs fonctions dès le lundi 4 septembre. Cela intervient dans un pays qui a connu une histoire marquée par des putschs. Vendredi dernier, les généraux Tomas Djassi et Horta Inta ont été désignés pour occuper les postes de chef de la sécurité présidentielle et de chef d’état-major particulier du président de la République.
Ces fonctions, bien qu’inscrites dans l’organigramme officiel, étaient vacantes depuis plusieurs décennies. Leur investiture a eu lieu lundi lors d’une cérémonie au palais présidentiel, en présence d’Umaro Sissoco Embalo.
> À lire aussi : Coup d’État au Niger : le président nigérian propose une transition militaire de neuf mois
Avant sa nomination en tant que chef de la garde nationale, le général Djassi était à la tête d’une unité d’élite de l’armée. L’intervention de ses hommes a été reconnue comme ayant contribué à contrecarrer le coup d’État présumé en février 2022, visant le président Umaro Sissoco Embalo, élu au second tour en décembre 2019, selon les autorités. De son côté, le général Inta dirigeait le commissariat central de Bissau, une institution qui a souvent été sous la responsabilité de militaires, selon 20 Minutes et d’autres médias français.
La Guinée-Bissau est en proie à une instabilité politique chronique et a connu une série de putschs ou de tentatives depuis son indépendance du Portugal en 1974.
> Toute l’actualité en Afrique sur LINFO.re