Illustration - Sam Mednick/AP/SIPA
Mardi 9 août, une double attaque à l’engin explosif a été perpétrée par des djihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso. Une quinzaine de soldats ont été tués, a annoncé dans un communiqué l’état-major des armées.
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir au début de l’année, fait face à la violence de mouvements armés djihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique.
L’état-major des armées a annoncé mardi qu’une double attaque "à l’engin explosif improvisé s’est produite sur l’axe Bourzanga-Djibo", dans la région du Centre-Nord. Ces attaques ont été perpétrées "lors d’une mission d’escorte conduite par une unité militaire du 14e régiment interarmes".
"Un des véhicules du convoi, transportant des combattants, a en effet sauté sur un engin explosif à hauteur de la localité de Namsiguia", relate le communiqué. Un deuxième engin a ensuite explosé alors que les opérations de secours et de sécurisation s’organisaient, rapporte Le Figaro.
Quinze militaires ont été tués et un autre blessé dans ces attaques. L’état-major a également évoqué des dégâts matériels. Des renforts ont été rapidement envoyés sur place pour assurer "l’évacuation des victimes". La zone a été sécurisée.
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