Illustration - Sophie Garcia/AP/SIPA
Le samedi 4 février, au moins 12 civils sont morts dans une attaque à Bani, localité qui se trouve à peu près à 40 kilomètres de Dori dans la région du Sahel (Nord).
"Samedi après-midi, des hommes armés ont attaqué Bani", a affirmé un habitant, ajoutant : "on déplore douze morts selon le premier bilan", alors qu’un autre témoin évoque treize victimes. Une source sécuritaire a confirmé cette attaque, parlant d’"un lourd bilan", mais il n’a pas donné de chiffre, rapportent les médias français comme Le Figaro.
Le premier habitant a souligné que des hommes armés ont ciblé le commissariat de police, la mairie et même une école. "Des concessions (habitations) et une mosquée ont été touchées par les tirs des assaillants avant la riposte de forces de défense et de sécurité", a-t-il continué. Le deuxième, pour sa part, a révélé que "ce sont des hommes à moto, qui ont attaqué la ville. Ils ont attaqué plusieurs cibles". Le bilan risque de s’alourdir, "car on a des portés disparus et des blessés". La source sécuritaire, elle, a confirmé qu’il y avait des personnes disparues, et les recherches continuent.
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Au Burkina Faso, les attaques attribuées à de présumés djihadistes ne cessent de s’accroitre. La semaine dernière, dix gendarmes et deux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) dans la localité de Falagountou, toujours au Sahel sont morts pendant "une attaque terroriste", a fait savoir l’armée.
Le même jour, 15 corps ont été découverts dans le sud-ouest du pays, à côté de la Côte d’Ivoire. La veille, les victimes ont été enlevées par des djihadistes ’présumés’.
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