Les deux militaires français suspectés d’agressions sexuelles sur mineurs au Burkina Faso sont arrivés en France ce jeudi 2 juillet. Ils étaient immédiatement placés en garde à vue, selon le parquet de Paris.
Avant ce rapatriement en France, les deux militaires français soupçonnés d’agressions sexuelles sur mineures au Burkina Faso ont été interrogés par les gendarmeries française et burkinabé à Ouagadougou, la capitale du pays. Arrivés en métropole ce jeudi, les deux soldats français ont aussitôt été placés en garde à vue.
Pour rappel des faits, les deux hommes, âgés de 36 et 38 ans, sont suspectés d’être les auteurs d’attouchements commis dimanche sur deux fillettes âgées de 3 et 5 ans, dans la piscine d’un hôtel de Ouagadougou. C’est la mère des victimes qui a découvert les agressions grâce à une vidéo qu’elle a trouvée et que les soldats ont oublié sur les lieux. En revanche, c’est le père de la victime qui aurait déposé une plainte après avoir regardé les images atroces de ces agressions, a indiqué la radio RTL.
Après le signalement du ministère de la défense, une enquête de flagrance a été ouverte par le parquet de Paris permettant de prendre des mesures coercitives juste après les faits. Le porte-parole du gouvernement a déclaré mercredi que les deux enfants étaient de nationalités françaises ou binationales. De son côté, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian a affirmé la suspension des deux soldats dès mardi.
Notons qu’il y a deux mois, une information judiciaire contre X a été ouverte par le parquet de Paris sur des soupçons de viols de mineurs par des soldats français en Centrafrique. Des faits qui auraient été commis entre décembre 2013 et juin 2014.