Durant l’opération militaire française au Mali, un chef djihadiste a été tué.
Un haut responsable du groupe djihadiste sahélien Al-Mourabitoun au Mali, Ahmed Al-Tilemsi, est mort dans les attaques menées par les troupes françaises dans la région de Gao. Durant cette opération, une « dizaine de membres armés d’un groupe terroriste » ont été « neutralisés » en reprenant le terme employé de l’armée pour décrire les ennemis abattus. C’est le colonel Gilles Jaron qui était à la tête de toutes les opérations menées sur le front.
La nouvelle a été annoncée ce jeudi 11 décembre à la presse par le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’armée. « Cette nuit, suite à un renseignement d’opportunité, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Gao en coordination avec les autorités maliennes », a-t-il déclaré tout en précisant qu’Ahmed Al-Tilemsi (nom de guerre d’Abderrahmane Ould El-Amar) avait péri, et une dizaine d’hommes armés ont été mis « hors de combat », comme rapporté dans le site le Monde.
Le groupe djihadiste est actif dans la région du Mali ainsi qu’au Nord de Niger. Le 22 août 2013, selon un communiqué signé par Ahmed Al-Tilemsi et Mokhtar Belmokhtar, le Mujao et Les Signataires par le sang avaient fait l’annonce de leur fusion en un seul mouvement, Al-Mourabitoun. La fusion aurait été faite suite à la demande du chef d’Al-Qaïda , Ayman Al-Zawahiri.