Certains habitants de Saint-Leu sont incommodés par les mauvaises odeurs émanant de la station d’épuration de Bois de Nèfles. Ils sont contraints de vivre portes et fenêtres closes. Des aménagements seront effectués par la municipalité.
Les riverains de la station d’épuration de Bois de Nèfles doivent faire avec les odeurs nauséabondes. En colère, les habitants doivent vivre portes et fenêtres closes.
"Il y a toujours cette odeur de pourriture, ce n’est pas agréable du tout. Avec ma femme, nous nous sommes plaints à plusieurs reprises", indique Alan, un voisin.
"J’étais enceinte l’année dernière cela a été insupportable. J’ai vomi à cause de l’odeur", raconte Betty, une voisine.
Avec le vent, les odeurs remontent en direction des habitations, avec les fortes chaleurs, les habitants ne savent plus comment faire.
"On ne peut pas rester dehors, on est obligé de rentrer et s’enfermer à l’intérieur. Malgré cela, nous sentons quand même les odeurs", explique un riverain.
La station d’épuration en question ne correspond pas au climat saint-leusien. La boue récoltée par la station est séchée sous une serre. La chaleur entraîne ensuite une fermentation et créée des odeurs pestilentielles.
Cette problématique est entendue par la mairie ; la collectivité compte faire des aménagements avec l’aide de l’intercommunalité.
"La solution à court terme est bien entendu d’installer des ventilateurs dans ces serres. Cette année, 200 000 euros de travaux seront effectués. Pour l’installation en revanche on ne peut pas donner de date précise, nous devrons faire un appel d’offres", indique Bruno Domen, maire de Saint-Leu.
Outre ces aménagements d’urgence attendus dans les prochains mois, la station d’épuration inaugurée dans les années 1990 arrive aujourd’hui à saturation. Un projet d’agrandissement de la structure est prévu à plus long terme.